Toponymie :
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Gastemolendinum vers 1167,
- Villa
Wasquemolins vers 1190,
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Wascomolendini vers 1196,
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Waskemolin vers 1210,
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Vacquemoulin vers 1240,
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Vesquemoulin fin XIII ème.
Du germain Wasco et du latin molinum « meule de moulin »
Origine et situation :
La localité de Wacquemoulin est
située à proximité des sources de l’Aronde
(ancien nom
d’hirondelle).
Le village est placé dans un
dénivelé de 35m, exposé midi, entre le vaste
openfield du plateau Picard et
le domaine aquatique de la vallée très fournie en
boisement ; contexte contrasté
et caractéristique de la Picardie.
Sur le tracé de la voie Romaine
secondaire d’Estrées Saint Denis à Montdidier,
l’origine gallo-romaine de
notre commune apparaissait comme un établissement
urbain, tracé de part et
d’autre de la chaussée dans un lieu appelé
« Aquae molinis »
dont les limites et les axes se seraient suffisamment conservés,
pour que s’y insère, avec
exactitude, un enclos médiéval, entre le XIème et
XIIème siècle.
Saint patron :
Saint Christophe. On venait
autrefois en pèlerinage à la fontaine du même nom,
tremper les enfants trop
peureux.
Epoque Carolingienne :
De cette période, le plan de Wacquemoulin ne semble pas avoir gardé de traces,
sinon que la partie Est, est restée une entité à part avec un bâtiment qui pouvait
contrôler le passage du pont de la digue du moulin.
Au XIème siècle :
Fondation de l’abbaye de Saint
Martin aux Bois avec comme principal financeur,
les biens de Wacquemoulin. Il
semble que notre église ait été construite dans le
but de baptiser une population
nombreuse ; la taille de la nef et l’importance des
fonds baptismaux en est le
signe.
Au XIIème siècle :
Création de l’axe transversal
est-ouest qui, gradué chaque 10 toises, va constituer
la trame d’implantation de la
greffe médiévale. Description de l’hôtel seigneurial.
A la renaissance :
Création de la rue Verte et de
la rue Vernon. Le plan romain avait développé un
urbanisme en largeur, ces
nouvelles rues raccordées ont formées ce plan en « T »
qui demeure aujourd’hui.
Au XVIIème siècle :
Diverses destructions liées au
passage des troupes françaises allant combattre les
Espagnols, durant la guerre de 30 ans.
Au XVIIIème siècle :
Le plan de dîmage nous montre que
le pont se place toujours près du moulin. Les
maisons de la rue Chanteraine ferment la perspective de la rue Verte en partie
basse limitant l’urbain. Cette rue basse réunit les trois rues montantes.
Au XIXème siècle :
Réouverture du bas de la rue
Verte, la limite sud se voit portée au coteau d’en
face. Une voie de chemin de fer
s’insère dans le paysage.
Au XXème siècle :
Le prolongement de la rue
Chanteraine, maintenant rue de la Libération, a coupé
en deux l’ancien domaine lié à
l’église, qui descendait jusqu’à l’eau. Ancien
établissement gallo-romain
maintenu, réinvesti et conservé par les moines.